capitoli_education_sentimentale
Concordanza dei capitoli con la paginazione dell'edizione FLAUBERT 1984
PREMIÈRE PARTIE | 98 p. | INIZIO | FINE | |
I | [3]-12 | 10 p. | Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, la Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard. | — «Au moins, ne sois pas longtemps!» lui dit sa mère. |
II | [13]-18 | 6 p. | Le père de Charles Deslauriers, ancien capitaine de ligne, démissionnaire en 1818, était revenu se marier à Nogent, et, avec l'argent de la dot, avait acheté une charge d'huissier, suffisant à peine pour le faire vivre. | Puis, ayant soldé sa dépense à l'auberge, Deslauriers reconduisit Frédéric jusqu'au carrefour de l'Hôtel-Dieu; — et, après une longue étreinte, les deux amis se séparèrent. |
III | [19]-26 | 8 p. | Deux mois plus tard, Frédéric, débarqué un matin rue Coq-Héron, songea immédiatement à faire sa grande visite. | Il n'alla point à Troyes voir son amis, afin d'éviter les observations de sa mère. Puis, à la rentrée, il abandonna son logement et prit, sur le quai Napoléon, deux pièces, qu'il meubla. L'espoir d'une invitation chez les Dambreuse l'avait quitté; sa grande passion pour Mme Arnoux commençait à s'éteindre. |
IV | [27]-50 | 24 p. | Un matin du mois de décembre, en se rendant au cours de procédure, il crut remarquer dans la rue Saint-Jacques plus d'animation qu'à l'ordinaire. | Son visage s'offrait à lui dans la glace. Il se trouva beau; — et resta une minute à se regarder. |
V | [51]-90 | 40 p. | Le lendemain, avant midi, il s'était acheté une boîte de couleurs, des pinceaux, un chevalet. Pellerin consentit à lui donner des leçons, et Frédéric l'emmena dans son logement pour voir si rien ne manquait parmi les ustensiles de la peinture. | — «C'est la fille de M. Roque,» dit Mme Moreau. «Il vient d'épouser sa servante et de légitimer son enfant.» |
VI | [91]-100 | 10 p. | Ruiné, dépouillé, perdu! | — «Adieu! adieu! embrasse-moi donc!». Et elle le serra dans ses bras avec emportement. |
DEUXIÈME PARTIE | 183 p. | INIZIO | FINE | |
I | [103]-129 | 27 p. | Quand il fut à sa place, dans le coupé, au fond, et que la diligence s'ébranla, emportée par les cinq chevaux détalant à la fois, il sentit une ivresse le submerger. | Frédéric s'acharnait à reconnaître ces yeux sans y parvenir. Mais déjà le rêve l'avait pris; il lui semblait qu'il était attelé près d'Arnoux, au timon d'un fiacre, et que la Maréchale, à califourchon sur lui, l'éventrait avec ses éperons d'or. |
II | [130]-170 | 41 p. | Frédéric trouva, au coin de la rue Rumfort, un petit hôtel et il s'acheta, tout à la fois, le coupé, le cheval, les meubles et deux jardinières prises chez Arnoux pour mettre aux deux coins de la porte dans son salon. | — «Franchement, vous auriez tort! Rien ne presse là-bas! Vous irez demain! Voyons! faites cela pour moi.» Arnoux déposa son bougeoir, et lui dit, en l'embrassant: — «Vous êtes bon, vous!» |
III | [171]-202 | 32 p. | Alors commença pour Frédéric une existence misérable. | — «Pourquoi n'irais-je pas?» se dit-il enfin. «Mais si Mme Arnoux le savait? Ah! Qu'elle le sache! Tant mieux! et qu'elle en soit jalouse! ça me vengera!» |
IV | [203]-244 | 42 p. | La Maréchale était prête et l'attendait. | Donc, huit jours après, sans qu'aucun engagement eût été pris, Frédéric passait pour «le futur» de Mlle Louise; et le père Roque, peu scrupuleux, les laissait ensemble quelquefois. |
V | [245]-254 | 10 p. | Deslauries avait emporté de chez Frédéric la copie de l'acte de subrogation, avec une procuration en bonne forme lui conférant de pleins pouvoirs; mais, quand il eut remonté ses cinq étages, et qu'il fut seul, au milieu de son triste cabinet, dans son fauteuil de basane, la vue du papier timbré l'ecœura. | Pour motiver son voyage, Frédéric inventa une histoire; et il partit, en disant à tout le monde et croyant lui-même qu'il reviendrait bientôt. |
VI | [255]-285 | 31 p. | Son retour à Paris ne lui causa point de plaisir; c'était le soir, à la fin du mois d'août, le boulevard semblait vide, les passants se succédaient avec des mines renfrognées; çà et là une chaudière d'asphalte fumait, beaucoup de maisons avaient leurs persiennes entièrement closes; il arriva chez lui; de la poussière couvrait les tentures; et, en dînant tout seul, Frédéric fut pris par un étrange sentiment d'abandon; alors il songea à Mlle Roque. | — «Qu'as-tu donc, cher amour?» — «C'est excès de bonheur», dit Frédéric. «Il y avait trop longtemps que je te désirais!» |
TROISIÈME PARTIE | 140 p. | INIZIO | FINE | |
I | [289]-341 | 53 p. | Le bruit d'une fusillade le tira brusquement de son sommeil; et, malgré les instances de Rosanette, Frédéric, à toute force, voulut aller voir ce qui se passait. | — «Oui! tu as raison! Mais c'est plus fort que moi! Je suis trop sensible!» |
II | [342]-355 | 14 p. | Mme Dambreuse, dans son boudoir, entre sa nièce et miss John, écoutait parler M. Roque, contant ses fatigues militaires. | Catherine la ramena en la soutenant, en la baisant, en lui disant toutes sortes de bonnes choses tirées de son expérience. Il ne fallait pas se faire tant de mal pour les amoureux. Si celui-là manquait, elle en trouverait d'autres! |
III | [356]-373 | 18 p. | Quand l'enthousiasme de Rosanette pour les gardes mobiles fut calmé, elle redevint plus charmante que jamais, et Frédéric prit l'habitude insensiblement de vivre avec elle. | Ses jolis yeux humides pétillaient d'une passion tellement puissante que Frédéric l'attira sur ses genoux et il se dit: «Quelle canaille je fais!» en s'applaudissant de sa perversité. |
IV | [374]-404 | 31 p. | M. Dambreuse, quand Deslauriers se présenta chez lui, songeait à raviver sa grande affaire de houilles. | — «Où vas-tu donc?» dit Rosanette. Il ne répondit pas, et disparut. |
V | [405]-419 | 15 p. | Il fallait douze mille francs, ou bien il ne reverrait plus Mme Arnoux; et, jusqu'à présent, un espoir invincible lui était resté. | Un hurlement d'horreur s'éleva de la foule. L'agent fit un cercle autour de lui avec son regard; et Frédéric, béant, reconnut Sénécal. |
VI | [420]-424 | 5 p. | Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues. Il revint. | Et ce fut tout. |
VII | [425]-428 | 4 p. | Vers le commencement de cet hiver, Frédéric et Deslauries causaient au coin du feu, réconciliés encore une fois, par la fatalité de leur nature qui les faisait toujours se rejoindre et s'aimer. | — «Oui, peut-être bien? C'est là ce que nous avons eu de meilleur!» dit Deslauriers. |
capitoli_education_sentimentale.txt · Last modified: 2024/10/31 22:47 by francesco