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capitoli_education_sentimentale

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 | V | [51]-90 | 40 p. | Le lendemain, avant midi, il s'était acheté une boîte de couleurs, des pinceaux, un chevalet. Pellerin consentit à lui donner des leçons, et Frédéric l'emmena dans son logement pour voir si rien ne manquait parmi les ustensiles de la peinture. | — «C'est la fille de M. Roque,» dit Mme Moreau. «Il vient d'épouser sa servante et de légitimer son enfant.» | | V | [51]-90 | 40 p. | Le lendemain, avant midi, il s'était acheté une boîte de couleurs, des pinceaux, un chevalet. Pellerin consentit à lui donner des leçons, et Frédéric l'emmena dans son logement pour voir si rien ne manquait parmi les ustensiles de la peinture. | — «C'est la fille de M. Roque,» dit Mme Moreau. «Il vient d'épouser sa servante et de légitimer son enfant.» |
 | VI | [91]-100 | 10 p. | Ruiné, dépouillé, perdu! | — «Adieu! adieu! embrasse-moi donc!». Et elle le serra dans ses bras avec emportement. | | VI | [91]-100 | 10 p. | Ruiné, dépouillé, perdu! | — «Adieu! adieu! embrasse-moi donc!». Et elle le serra dans ses bras avec emportement. |
-| **DEUXIÈME PARTIE** | | **183 p.** |+| **DEUXIÈME PARTIE** | | **183 p.** | **INIZIO** | **FINE** |
 | I | [103]-129 | 27 p. | Quand il fut à sa place, dans le coupé, au fond, et que la diligence s'ébranla, emportée par les cinq chevaux détalant à la fois, il sentit une ivresse le submerger. | Frédéric s'acharnait à reconnaître ces yeux sans y parvenir. Mais déjà le rêve l'avait pris; il lui semblait qu'il était attelé près d'Arnoux, au timon d'un fiacre, et que la Maréchale, à califourchon sur lui, l'éventrait avec ses éperons d'or. | | I | [103]-129 | 27 p. | Quand il fut à sa place, dans le coupé, au fond, et que la diligence s'ébranla, emportée par les cinq chevaux détalant à la fois, il sentit une ivresse le submerger. | Frédéric s'acharnait à reconnaître ces yeux sans y parvenir. Mais déjà le rêve l'avait pris; il lui semblait qu'il était attelé près d'Arnoux, au timon d'un fiacre, et que la Maréchale, à califourchon sur lui, l'éventrait avec ses éperons d'or. |
 | II | [130]-170  | 41 p. | Frédéric trouva, au coin de la rue Rumfort, un petit hôtel et il s'acheta, tout à la fois, le coupé, le cheval, les meubles et deux jardinières prises chez Arnoux pour mettre aux deux coins de la porte dans son salon. | — «Franchement, vous auriez tort! Rien ne presse là-bas! Vous irez demain! Voyons! faites cela pour moi.» Arnoux déposa son bougeoir, et lui dit, en l'embrassant: — «Vous êtes bon, vous!»| | II | [130]-170  | 41 p. | Frédéric trouva, au coin de la rue Rumfort, un petit hôtel et il s'acheta, tout à la fois, le coupé, le cheval, les meubles et deux jardinières prises chez Arnoux pour mettre aux deux coins de la porte dans son salon. | — «Franchement, vous auriez tort! Rien ne presse là-bas! Vous irez demain! Voyons! faites cela pour moi.» Arnoux déposa son bougeoir, et lui dit, en l'embrassant: — «Vous êtes bon, vous!»|
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 | II | [342]-355 | 14 p. | Mme Dambreuse, dans son boudoir, entre sa nièce et miss John, écoutait parler M. Roque, contant ses fatigues militaires. | Catherine la ramena en la soutenant, en la baisant, en lui disant toutes sortes de bonnes choses tirées de son expérience. Il ne fallait pas se faire tant de mal pour les amoureux. Si celui-là manquait, elle en trouverait d'autres! | | II | [342]-355 | 14 p. | Mme Dambreuse, dans son boudoir, entre sa nièce et miss John, écoutait parler M. Roque, contant ses fatigues militaires. | Catherine la ramena en la soutenant, en la baisant, en lui disant toutes sortes de bonnes choses tirées de son expérience. Il ne fallait pas se faire tant de mal pour les amoureux. Si celui-là manquait, elle en trouverait d'autres! |
 | III | [356]-373 | 18 p. | Quand l'enthousiasme de Rosanette pour les gardes mobiles fut calmé, elle redevint plus charmante que jamais, et Frédéric prit l'habitude insensiblement de vivre avec elle. | Ses jolis yeux humides pétillaient d'une passion tellement puissante que Frédéric l'attira sur ses genoux et il se dit: «Quelle canaille je fais!» en s'applaudissant de sa perversité. | | III | [356]-373 | 18 p. | Quand l'enthousiasme de Rosanette pour les gardes mobiles fut calmé, elle redevint plus charmante que jamais, et Frédéric prit l'habitude insensiblement de vivre avec elle. | Ses jolis yeux humides pétillaient d'une passion tellement puissante que Frédéric l'attira sur ses genoux et il se dit: «Quelle canaille je fais!» en s'applaudissant de sa perversité. |
-| IV | [374]-404 | 31 p. | Mme Dambreuse, quand Deslauriers se présenta chez lui, songeait à raviver sa grande affaire de houilles. | — «Où vas-tu donc?» dit Rosanette. Il ne répondit pas, et disparut. |+| IV | [374]-404 | 31 p. | M. Dambreuse, quand Deslauriers se présenta chez lui, songeait à raviver sa grande affaire de houilles. | — «Où vas-tu donc?» dit Rosanette. Il ne répondit pas, et disparut. |
 | V | [405]-419 | 15 p. | Il fallait douze mille francs, ou bien il ne reverrait plus Mme Arnoux; et, jusqu'à présent, un espoir invincible lui était resté. | Un hurlement d'horreur s'éleva de la foule. L'agent fit un cercle autour de lui avec son regard; et Frédéric, béant, reconnut Sénécal. | | V | [405]-419 | 15 p. | Il fallait douze mille francs, ou bien il ne reverrait plus Mme Arnoux; et, jusqu'à présent, un espoir invincible lui était resté. | Un hurlement d'horreur s'éleva de la foule. L'agent fit un cercle autour de lui avec son regard; et Frédéric, béant, reconnut Sénécal. |
 | VI | [420]-424 | 5 p. | Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues. Il revint. | Et ce fut tout. | | VI | [420]-424 | 5 p. | Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues. Il revint. | Et ce fut tout. |
 | VII | [425]-428 | 4 p. | Vers le commencement de cet hiver, Frédéric et Deslauries causaient au coin du feu, réconciliés encore une fois, par la fatalité de leur nature qui les faisait toujours se rejoindre et s'aimer. | — «Oui, peut-être bien? C'est là ce que nous avons eu de meilleur!» dit Deslauriers. | | VII | [425]-428 | 4 p. | Vers le commencement de cet hiver, Frédéric et Deslauries causaient au coin du feu, réconciliés encore une fois, par la fatalité de leur nature qui les faisait toujours se rejoindre et s'aimer. | — «Oui, peut-être bien? C'est là ce que nous avons eu de meilleur!» dit Deslauriers. |
capitoli_education_sentimentale.1730321619.txt.gz · Last modified: 2024/10/30 21:53 by francesco