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francoise_sagan

Bonjour tristesse : roman / Francoise Sagan. - Paris : Julliard, 1954. - 188 p. ; 19 cm.

Preso in prestito alla Civica di Cuneo sabato 30 dicembre 2017.

Première partie

I. Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.

Traduzione di Ruggero Sandanieli: “Esito ad apporre il nome, il bel nome grave di tristezza su questo sentimento, del quale la noia, la dolcezza mi ossessionano”.

[…]
mi-créature, mi-mondaine […]

II. Anne ne devait pas arriver avant une semaine.

Je suis vannée.

[…]

Mon père s'ébrouait. À ses yeux, tout allait bien.

[…]

III. Le lendemain matin, je fus réveillée par un rayon de soleil oblique et chaud, qui inonda mon lit et mit fin aux rêves étranges et un peu confus où je me débattais.

[…]

Elsa, 29 ans
Anne, 42 ans

[…]

Je pensais qu'il avait vingt-cinq ans, se prenait peut-être pour un suborneur [qui suborne quelqu'un, qui détourne quelqu'un de son devoir. Synon. corrupteur.], et cela me fit rire.

[…]

IV. Ce qui m'étonna le plus, les jours suivants, ce fut l'extrême gentillesse d'Anne à l'égard d'Elsa.

[…]

C'est autre chose, disait Anne. Il y a la tendresse constante, la douceur, le manque… Des choses que vous ne pouvez pas comprendre.

[…]

— Et son devoir de putain? dis-je

[…]

V. Et puis un jour, ce fut la fin.

VI. Le lendemain matin fut pénible, sans doute à cause des whiskies de la veille.

promessi sposi, continuano a darsi del “voi”. Gli unici a darsi del “tu” sono il padre e la figlia.

[…]

Je me rendais compte que l'insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d'arguments pour se défendre.

[…]

J'aurais voulu être caressée, consolée, raccommodée avec moi-même. Mon père et Anne se taisaient: ils avaient devant eux une nuit d'amour, j'avais Bergson. J'essayai de pleurer, de m'attendrir sur moi-même; en vain. C'était déjà sur Anne que je m'attendrissais, comme si j'avais été sûre de la vaincre.

Deuxième partie

I. La netteté de mes souvenirs à partir de ce moment m'étonne.

II. Deux jours passèrent: je tournais en rond, je m'épuisais.

[…]

J'achevai in petto: «…et pour les petits Chinois.»

[…]

Je calculais, je supputais,

[…]

III. Le lendemain, en me dirigeant vers la villa de Cyril, je me sentais beaucoup moins sûre de moi, intellectuellement.

IV. Mon père n'avait pas témoigné d'autre sentiment que l'étonnement.

[…]

p. 116: bella descrizione psicologica di Anne.

[…]

Tu ne t'imagines pas qu'un galopin me prendrait une femme si je n'y consentais pas…

[…]

p. 121. que/qui: Puis ce fut la ronde de l'amour: la peur qui donne la main au désir, la tendresse et la rage, et cette souffrance brutale **que* suivait, triomphant, le plaisir.

[…]

p.123/124: “Mais aujourd'hui, quand je manque une allumette, je retrouve cet instant étrange, ce fossé entre mes gestes et moi, le poids du regard d'Anne et ce vide autour, cette intensité du vide…”. Anne forse capisce?

V. Cet incident dont je viens de parler ne devait pas être sans conséquences.

[…]

Il perdait un complice pour ses incartades futures, il perdait aussi un peu un passé.

[…]

VI. Le lendemain matin, j'emmenai mon père se promener avec moi sur la route.

VII. À quelques jours de là, mon père reçut un mot d'un de nos amis lui fixant rendez-vous à Saint-Raphaël pour prendre l'apéritif.

[…]

— Qui est ce godelureau, demanda Charls Webb. Il est bien jeune.
— C'est l'amour, susurra sa femme. L'amour lui réussit…
— Pensez-vous! dit mon père avec violence. C'est une toquade, oui.

[…]

VIII. Le lendemain, je me réveillai parfaitement bien, à peine fatiguée, la nuque un peu endolorie par mes excès.

[…]

Ils sont bernés, malheureux.

[…]

C'est moi qui lui raconterais mes frasques et lui me donnerait des conseils.

[…]

Dans cet appartement en pagaïe,

[…]

IX. Je parle beaucoup d'Anne et de moi-même et peu de mon père.

[…]

Nous étions de la même race, lui et moi; je me disais tantôt que c'était la belle race pure des nomades, tantôt la race pauvre et desséchée des jouisseurs.

[…]

il faut que j'aille me rendre compte auprès de cette fille que je ne suis pas un barbon [Littéraire. Homme d'un âge plus que mûr.].

[…]

X. C'est drôle comme la fatalité se plaît à choisir pour la représenter des visages indignes ou médiocres.

XI. Nous ne nous retrouvâmes qu'au dîner, tous deux anxieux de ce tête-à-tête si brusquement reconquis.

XII. À Paris, il y eut l'enterrement par un beau soleil, la foule curieuse, le noir.

francoise_sagan.txt · Last modified: 2020/12/18 23:58 by francesco