Titre(s) : Trois contes / Gustave Flaubert ; [texte établi par Peter Michael Wetherill]

Publication : Paris : Garnier, 1988

Impression : 18-Bourges : Impr. Tardy

Description matérielle : 1 vol. (371 p.) : ill., couv. ill. ; 19 cm

Collection : Classiques Garnier, ISSN 0750-2176

Note(s) : Réunit : “Un cœur simple” ; “La légende de Saint Julien l'hospitalier” ; “Hérodias”. - Bibliogr. p. 145-154

Autre(s) auteur(s) : Wetherill, Peter Michael. Éditeur scientifique

Indice(s) Dewey : 843.8 (22e éd.)

Numéros : ISBN 2-04-017023-5 (br.) : 98 F

Notice n° : FRBNF34998912


INTRODUCTION GÉNÉRALE DES TROIS CONTES

I. PRÉSENTATION

II. CHRONOLOGIE DE LA RÉDACTION DES TROIS CONTES

III. LES SOURCES DES TROIS CONTES

Les sources de Saint Julien
Les sources d'Un cœur simple
Les sources d'Hérodias
La fonction des recherches

IV. LA GENÈSE DES TROIS CONTES

L'état des dossiers
Les stades de la genèse

V. LES THÈMES DES TROIS CONTES

Un monde violent
Un monde surréel
Une expérience légendaire
L'expérience religieuse
Une expérience de l'histoire
Le temps de l'histoire
Un parcours de l'espace
Un texte narré
Une question de point de vue
Une œuvre ironique

VI. CONCLUSION

Un motif dominant: la parole
Le triomphe de l'écriture


I. Pendant un demi-siècle, les bourgeoises de Pont-l'Évêque envièrent à Madame Aubain sa servante Félicité.

II. Elle avait eu, comme un autre, son histoire d'amour!

III. Quand elle avait fait à la porte une génuflexion, elle s'avançait sous la haute nef, entre la double ligne des chaises, ouvrait le banc de Mme Aubain, s' esseyait, et promenait ses yeux autour d'elle.

[…]

pour de pareilles âmes le surnaturel est tout simple1).

[…]

IV. Il s'appelait Loulou; et son corps était vert, le bout de ses ailes rose, son front bleu et sa gorge dorée.

[…]

[185] Arrivée au sommet d'Ecquemauville, elle aperçut les lumières de Honfleur qui scintillaient dans la nuit, comme une quantité d'étoiles; la mer, plus loin, s'étalait confusément. Alors, une faiblesse l'arrêta — et la misère de son enfance, la déception du premier amour, le départ de son neveu, la mort de Virginie, comme les flots d'une marée — revinrent à la fois et, lui montant à la gorge, l'étouffaient.

[…]

[186] Enfin, il arriva, — et splendide! droit sur une branche d'arbre qui se vissait dans un socle d'acajou, une patte en l'air, la tête oblique, et mordant une noix, que l'empailleur par amour du grandiose avait dorée2).

[189] Ses yeux s'affaiblirent. Les persiennes n'ouvraient plus. Bien des années se passèrent. Et la maison ne se louait pas, et ne se vendait pas.

Le persiane non si aprono perché ormai non poteva più vedere, nemmeno con la luce del giorni. Ma le persiane sono anche una metafora delle palpebre. L'invecchiamento di Félicité fa pensare a dei passaggi di Qohlet.

V. Les herbages envoyaient l'odeur de l'été.

1)
117. Dagli appunti: “La mort n'est qu'un sommeil. croit à la résurrection de la chair”. “Aucun dégoût de la mort”.
2)
146. Dagli appunti: “C'était comme une résurrection du perroquet”. “pr <se faire> plus d'illusion, pr se rappeler le passé et la vie <le> démonte de son arbre, et le remet <visse> sur un bâton <le perchoir>, d'autres fois le met dans la cage, le contemple une seconde>”.