I. Les sentiments ont leur destiné.

II. Quand la vanité est satisfaite et qu'elle le montre, elle devient de la fatuité.

III. Ces deux fats célèbres peuvent se ressembler par la vanité humaine, universelle; mais ils diffèrent de toute la physiologie d'une race, de tout le génie d'une société.

IV. En effet, il ne fut qu'un Dandy.

V. Ceci est presque aussi difficile à décrire qu'à définir.

VI. Sa vie toute entière fut une influence, c'est-à-dire ce qui ne peur guère se raconter.

VII. C'est pourtant avec des mots semblables à celui de Byron que l'histoire de Brummell sera écrite, et, comme par une singulière mystification de la destinée, ce sont de tels mots qui la rendent indéchiffrable.

VIII. Le Dandysme n'étant pas l'invention d'un homme, mais la conséquence d'un certain état de société qui existait avant Brummell, il serait peut-être convenable d'en constater la présence dans l'histoire des mœurs anglaises et d'en préciser l'origine.

IX. George Bryan Brummell est né à Westminster, de W. Brummell, esquire, secrétaire privé de ce lord North, Dandy aussi à certaines heures, qui dormait de mépris sur son banc de ministre, aux plus virulentes attaques des orateurs de l'opposition.

X. Quoique Alcibiade ait été le plus joli des bons généraux, George Bryan Brummell n'avait pas l'esprit militaire.

XI. On touche vite, quand on écrit cette histoire d'impressions plutôt que de faits, à la disparition du météore, à la fin de cet incroyable roman (qui n'est pas un conte), dont la société de Londres fur l'heroïne et Brummell le héros.

XII. On sait maintenant qu'elle fut cette vocation et comme il la remplit.


Un Dandy d'avant les dandys [Lauzun]

I.

II.

III.

IV.

V.

VI.

VII.