Francesco Scaglione

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[[FENELON 1972-2007]]\\
**Correspondance de Fénelon.** - Paris : Klincksieck ; [poi] Genève : Librairie Droz, 1972-2007. - 18 vv. ; 22-24 cm.

[[FENELON 1983]]\\
**Œuvres. 1 / Fenelon ; edition etablie par Jacques Le Brun.** - [Paris] : Gallimard, [1983]. - XLV, 1637 p. ; 18 cm. - ([[Bibliothèque de la Pléiade]] ; 307).

[[FENELON 1987]]\\
**Les aventures de Télémaque / Fenelon ; [texte etabli avec introduction, chronologie, notes, choix de variantes et bibliographie par Jeanne-Lydie Gore].** - Paris : Garnier, 1987. - 633 p. ; 19 cm. - ([[Classiques Garnier]]).

[[FENELON 1997]]\\
**Œuvres. 2 / Fenelon ; edition presentee, etablie et annotee par Jacques Le Brun.** - Paris : Gallimard, [1997]. - XIII, 1830 p. ; 18 cm. - ([[Bibliothèque de la Pléiade]] ; 437).

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Henk Hillenaar, « Correspondance de Fénelon. Tome XVIII, Suppléments et corrections, par Jacques Le Brun, Bruno Neveu (†) et Irénée Noye », Revue de l’histoire des religions, 4 | 2009, 662-666.

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Due luoghi molto simili in Fénelon vengono ripresi prima da [[Charles Du Bos]] e poi da quello che può a ragione considerarsi come uno dei suoi migliori seguaci, [[Georges Poulet]]. Il primo di trova nella //Démonstration de l'existence de Dieu//, II, ch. V: «Je ne suis pas, ô mon Dieu, ce qui est. Hélas! je suis presque ce qui n'est pas. Je me vois comme un milieu incompréhensible entre le néant et l'être. Je suis celui qui a été; je suis celui qui sera; je suis celui qui n'est plus ce qu'il a été; je suis celui qui n'est pas encore ce qu'il sera, et dans cet entre-deux que suis-je? un je ne sais quoi qui ne peut s'arrêter en soi, qui n'a aucune [664] consistance, qui s'écoule rapidement comme l'eau, un je ne sais quoi que je ne puis saisir, qui s'enfuit de mes propres mains, qui n'est plus dès que je veux le saisir, ou l'apercevoir; un je ne sais quoi qui finit dans l'instant même où il commence, en sorte que je ne puis jamais un seul moment me trouver moi-même fixe et présent à moi-même pour dire simplement, //je suis//. Ainsi ma durée n'est qu'une défaillance perpétuelle». (Pléaide, II, p. 663-664)

Il secondo è nelle //Lettres sur divers sujets concernant la religion et la métaphysique. Lettre III. Au duc d'Orléans sur le culte intérieur et extérieur, et sur la religion Juive//: «En cet état, l'être libre et voulant doit se regarder sans cesse comme un demi-néant, comme un don toujours passager et qui ne dure qu'autant qu'il se renouvelle, comme un demi-être qui n'est que prêté, comme un je ne sais quoi sans consistance, qui échappe dès qu'on le veut trouver, comme un être fluide et successif qui ne subsiste jamais tout entier, dont les parties, pour ainsi dire, ne sont jamais ensemble, non plus que les flots d'une rivière dont les uns ne sont plus devant moi quand les autres y arrivent. Je ne sais comment pouvoir m'assurer que le moi d'hier est le même que celui d'aujourd'hui. Ils ne sont pas nécessairement liés ensemble. L'un peut être sans l'autre». (Pléiade, II, p. 753)

[[charles_du_bos|Du Bos]] cita il primo passaggio in //Maquette pour un hommage à Stefan George// ([[approximations|Approximation]], Quatrième série, nell'edizione del 2000, a p. 861) avvicinandolo all'inizio del primo libro delle //Confessioni// di [[agostino|Agostino]]. Poi lo cita nuovamente nel saggio su //[[Henri Bremond]]: historien de l'homme capable de Dieu// ([[approximations|Approximation]], Septième série, alle pp. 1332s). E naturalmente nel bellissimo //[[journal._tome_3_1930-1939|Journal]]// di Lundi 28 octobre 1935.