le_paysan_parvenu
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- | Le paysan parvenu / Marivaux ; [texte établi avec introduction, | ||
- | Impression : Bourges : impr. A. Tardy\\ | ||
- | Description matérielle : LXXVI-470 p. : pl. ; 19 cm\\ | ||
- | Collection : Classiques Garnier | ||
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- | ==== Première partie ==== | ||
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- | Le titre que je donne à mes Mémoires annonce ma naissance; je ne l'ai jamais dissimulée à qui me l'a demandée, et il semble qu'en tout temps Dieu ait récompensé ma franchise là-dessus; car je n'ai pas remarqué qu'en aucune occasion on en ait eu moins d' | ||
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- | [...] | ||
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- | Mlle Habert la cadette, après que j'eus desservi, m' | ||
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- | ==== Deuxième partie ==== | ||
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- | J'ai dit dans la première partie de ma vie que Mlle Habert la cadette m' | ||
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- | [...] | ||
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- | Eh! mais vous, monsieur, qui parlez des gens de votre sorte, lui dis-je, de quelle sorte êtes-vous donc? Le cœur me dit que je vous vaux bien, hormis que j'ai mes cheveux, et vous ceux des autres. Ah! oui, dit-il, nous nous valons bien, l'un pour demander à boire, et l' | ||
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- | ==== Troisième partie ==== | ||
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- | Jusque-là nos autres témoins n' | ||
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- | [...] | ||
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- | Ma femme croyait me faire ressouvenir de cette Mme de Ferval, mais je l'en aurais fait ressouvenir elle-même, si elle l' | ||
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- | ==== Quatrième partie ==== | ||
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- | Je me rendis donc chez Mme de Ferval, et ne rencontrai dans la cour de la maison qu'un laquais qui me conduisit chez elle par un petit escalier que je ne connaissais pas.\\ | ||
- | Une de ses femmes, qui se présenta d' | ||
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- | De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. | ||
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- | [...] | ||
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- | J' | ||
- | Les coups d'œil que je jetais de ce côté-là ne lui échappaient pas. Quel friand petit pied cous avez là, madame (Abel Farges faisait à propos de ce détail un rapprochement curieux avec la scène où Frédéric et Mme Arnoux se rencontrent pour la dernière fois dans [L’Éducation sentimentale]]: | ||
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- | [...] | ||
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- | Nous voulûmes le remercier, mais il était déjà bien loin. Nous descendîmes, | ||
- | Je ne vous dirai rien de notre entretien sur la route; arrivons [?] à Paris, nous y entrâmes d' | ||
- | Le cocher de M. Bono mena mes deux dames chez elles, où je les quittai après plusieurs compliments et de nouvelles instances de leur part pour les venir voir.\\ | ||
- | De là je renvoyai le cocher, je pris un fiacre, et je partis pour mon faubourg. |
le_paysan_parvenu.1502197583.txt.gz · Last modified: 2017/08/08 15:06 by francesco